Voici un très gros travail de greffe.
Il s'agit d'un travail relativement hors normes, du fait de sa grosseur.
J'avais à disposition des plans qui s'y prêtaient et j'ai donc tenté le pari.
Le but est de remplacer le feuillage grossier de ce juniperus, par celui d'un procumbens nana qui se compacte naturellement.
Nous étions trois personnes pour réussir à assembler ces deux pièces assez imposantes.
Nous avons pratiqué une grosse entaille au niveau du coude, par rapport au passage de veines sur le porte-greffon, au moyen d'une fraise.
Seulement, la fraise n'a pas suffit et il a fallut approffondir à la rappe à bois.
Ensuite, j'ai coupé le greffon de chaque coté. Après plusieurs minutes de patience supplémentaires, nous avons réussi à mettre les cambiums en contact.
samedi 22 mai 2010
mercredi 19 mai 2010
Phoenix en spirale
dimanche 16 mai 2010
Phoenix : assemblage et évolution
jeudi 13 mai 2010
Evolution de deux forsythias yamadori
lundi 10 mai 2010
Larix yamadori
Voici l'évolution d'un larix prélevé le 01/04/2007.
Après des soins adaptés (mousse des bois à longues fibres mise en contact avec les racines, utilisation de Seramis pur comme substrat), l'arbre a pris une belle vigueur.
L'année suivante, j'ai donc entrepris le travail du bois mort.
La mise en forme n'a été effectuée qu'après un temps de repos.
Au fur et à mesure que la ramification s'améliorait, j'ai pu raccourcir le tenjin, l'affiner.
La face arrière est devenue la face avant corrigeant ainsi un léger défaut de conicité.
Après des soins adaptés (mousse des bois à longues fibres mise en contact avec les racines, utilisation de Seramis pur comme substrat), l'arbre a pris une belle vigueur.
L'année suivante, j'ai donc entrepris le travail du bois mort.
La mise en forme n'a été effectuée qu'après un temps de repos.
Au fur et à mesure que la ramification s'améliorait, j'ai pu raccourcir le tenjin, l'affiner.
La face arrière est devenue la face avant corrigeant ainsi un léger défaut de conicité.
vendredi 7 mai 2010
Assemblage d'un phénix en spirale
Voici un travail d'assemblage utilisant une technique que j'ai mis au point.
Elle consiste à creuser dans le plan (qui forme donc la future veine de l'arbre). Celui-ci va grossir autour du bois mort. On évite ainsi un décollement.
Comme vous pouvez le constater sur ces photos plus récentes, l'arbre a changé deux fois de pot.
Elle consiste à creuser dans le plan (qui forme donc la future veine de l'arbre). Celui-ci va grossir autour du bois mort. On évite ainsi un décollement.
Comme vous pouvez le constater sur ces photos plus récentes, l'arbre a changé deux fois de pot.
jeudi 6 mai 2010
Pré-bonsaï transformé en chef-d'oeuvre
Voici un juniperus squamatta meyeri acheté chez Danny Use en février 2007.
La première étape a été de nettoyer l'écorce afin de trouver le meilleur endroit pour faire une greffe.
Le but de la greffe est de remplacer le feuillage du squamatta par celui d'un juniperus itoigawa, plus fin et plus dense. Il s'agit d'un feuillage en écailles.
Suite au bon développement et à une bonne vigueur, j'ai choisis d'entreprendre un travail de bois mort avec la technique de Cheng Cheng Kung : la technique Si-Diao.
Cette technique consiste à tirer les fibres du bois pour découvrir les couches de croissance et d'ensuite le passer à la sableuse pour affiner le travail.
L'arbre a été laissé au repos quelques temps.
Le sevrage a été effectué après ce temps de latence en coupant par étapes le tronc du greffon, sous la greffe.
Une seconde période de repos a été nécessaire, technique classique pour les gros travaux.
Un début de mise en forme a été pratiqué et ensuite j'ai attaqué la finition du bois par le ten-jin.
Son premier rempotage dans un vrai pot à bonsaï a pu avoir lieu au printemps 2009.
La première étape a été de nettoyer l'écorce afin de trouver le meilleur endroit pour faire une greffe.
Le but de la greffe est de remplacer le feuillage du squamatta par celui d'un juniperus itoigawa, plus fin et plus dense. Il s'agit d'un feuillage en écailles.
Suite au bon développement et à une bonne vigueur, j'ai choisis d'entreprendre un travail de bois mort avec la technique de Cheng Cheng Kung : la technique Si-Diao.
Cette technique consiste à tirer les fibres du bois pour découvrir les couches de croissance et d'ensuite le passer à la sableuse pour affiner le travail.
L'arbre a été laissé au repos quelques temps.
Le sevrage a été effectué après ce temps de latence en coupant par étapes le tronc du greffon, sous la greffe.
Une seconde période de repos a été nécessaire, technique classique pour les gros travaux.
Un début de mise en forme a été pratiqué et ensuite j'ai attaqué la finition du bois par le ten-jin.
Son premier rempotage dans un vrai pot à bonsaï a pu avoir lieu au printemps 2009.
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